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MARIE CALUMET.

pourra élever une famille créquiennement. Pas vrai, m’sieu le curé ?

— T’as raison, Narcisse.

Cependant Marie Calumet ne disait rien.

Elle essuya, sur son tablier, ses mains visqueuses d’eau de vaisselle.

— Voulez-vous, mamzelle Marie ? demanda Narcisse qui redoutait un malheur ?

— Oué, Narcisse, acquiesça enfin Marie Calumet.

Elle lui tendit les mains.

— J’serai une bonne femme pour toé.

Puis se tournant vers le curé Flavel.

— M’sieu le curé, poupa et mouman sont morts — que le bon Dieu ait leur âme en son saint paradis — voulez-vous