Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/367

Cette page a été validée par deux contributeurs.
343
MARIE CALUMET.

grande berceuse recouverte de cretonne, et fumait sans mot dire, les deux pieds sur le tablier du poêle ronronnant plus fort que la chatte étendue sur le flanc, les yeux en amande voluptueusement à demi-fermés.

Dans toute la pièce, un enveloppement de chaleur, de quiétude, de bien-être.

Au dehors, le vent sifflait avec des miaulements de matou en rut ; la pluie s’écrasait avec un crépitement monotone contre les vitres.

Soudain, avec un bruit sec, une flammèche s’élança par la petite ouverture circulaire du poêle et retomba sur le plancher.

— Tiens, on va avoir d’la visite, fit