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MARIE CALUMET.

qu’à exécuter. On pouvait, il est vrai, disposer d’une place, mais comment loger le ballon.

Déjà on désespérait d’y réussir, lorsque Gustave céda généreusement son siège à ce dernier. Il se rendrait à pied.

Pour rattraper le temps perdu, le forgeron lança sa bête à bride abattue. Et c’est dans le nuage de poussière soulevé par la voiture que les villageois entrevirent pour la première fois Marie Calumet et son ballon.

Après que celle-ci fut descendue ou plutôt après qu’on l’eut descendue de la barouche, elle eut l’air hébété. De se voir ainsi entourée, l’objet de plaisanteries malignes, elle fut toute déconfite.