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MARIE CALUMET.

des rubans ponceau trouvés dans sa garde-robe.

La ménagère était prête, la voiture attendait, et Narcisse ne paraissait pas.

— Narcisse ! criaient tour à tour le curé, Marie Calumet, Suzon, Narcisse ! dépêche-toé don !

La voyageuse était sur les épines. Si elle allait manquer son train ! Enfin, Narcisse parut dans sa toilette des dimanches.

C’était la première fois qu’il avait la bonne fortune d’accompagner l’essence de sa vie, la lumière de ses yeux, la moitié de son âme. Pour ne pas trop lui déplaire, il avait voulu se faire le plus beau, le plus irrésistible possible, bien qu’il doutât, hélas ! de l’efficacité de ses charmes.