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MARIE CALUMET.

laient au ciel, peintes de couleurs vives comme les anciens poteaux de torture.

Ils arrivaient au milieu de chants et de cris assourdissants.

Les rameurs tirèrent leurs canots après eux, et montèrent sur la cage.

Un train de bois, a en moyenne une superficie de trois cents pieds par soixante-quatre, mais il est formé de petites cages au nombre de cinq ou six que l’on appelle drames, reliées entre elles par de gros câbles. Ce train de bois a environ quatre pieds d’épaisseur de billes ou de plançons enchevêtrés les uns dans les autres, et retenus par de fortes branches de merisier, un pied seulement surnageant au-dessus de l’eau.

Sur chaque drame est un mât d’une