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MARIE CALUMET.

Narcisse la suivit, mais plus il se rapprochait, plus elle s’éloignait.

Et cependant, il fallait qu’il parlât à tout prix, car s’il n’agissait aujourd’hui, jamais il ne se déciderait.

D’autant plus qu’il la trouva belle, Marie Calumet, en train de verser de l’eau bouillante dans son chaudron de pommes de terre ; irrésistible même, avec ses formes opulentes, sa peau fraîche, ses joues rouges sur lesquelles avaient brillé deux perles d’attendrissement à la nouvelle de la mort du petit cochon.

Il déposa son seau sur le plancher, près du poêle.

— Mamzelle Marie ? hasarda-t-il en lui prenant une des mains…

La ménagère, le croirait-on, ne retira