Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/118

Cette page a été validée par deux contributeurs.
104
MARIE CALUMET.

du bon Dieu aux choses vulgaires de la vie. C’est comme le bœuf ou l’âne de l’Évangile, que l’on peut retirer du puits le jour du Sabbat. Mais que dis-je, mes très chers frères, la dîme est-elle chose si vulgaire ? Cette obole, est-ce à un homme, est-ce à votre curé que vous la donnez ? Non ; c’est à Dieu lui-même que vous faites l’aumône. Et pensez donc, mes chers frères, quel honneur ne devez-vous pas ressentir à la pensée du bon Dieu qui vous tend la main en attendant le jour béni où il vous rendra au centuple ce que vous aurez fait pour lui ? Et les textes de l’évangile abondent dans ce sens. « En vérité, en vérité, je vous le dis, tout, ce que vous donnerez en mon nom, vous sera rendu au centuple dans le ciel ».