Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/108

Cette page a été validée par deux contributeurs.
96
MARIE CALUMET.

tenter ses paroissiens ; mais quatre cents piastres, ce n’était pas à dédaigner ; enfin, on verrait.

C’est après cet échec que la ménagère, plus soucieuse des intérêts du curé, que le curé ne l’était lui-même, mena sa campagne, campagne sourde et artificieuse.

Ne voulant pas se mettre toute la paroisse à dos, elle poussa en avant l’homme engagé du curé, rétabli de ses blessures tauromachiques.

Ce dernier, suivant en tous points les instructions secrètes de sa générale, avait d’abord approché les marguilliers, le forgeron, le maître d’école, le notaire, tous gens qui ne cultivaient pas un pouce de foin, et surtout, une demi-douzaine de vieilles filles dont le bigotisme n’avait