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MARIE CALUMET.

plir, sur la terre, quelque grande ou sublime mission ? La femme n’est-elle pas le commencement et la fin de toutes choses ?

La Vierge a sauvé l’humanité ; Jeanne D’Arc, la France ; pourquoi, elle, Marie Calumet, ne retirerait-elle pas le curé et son presbytère de la ruine ambiante qui les menaçait tous deux ?

Elle venait, il est vrai, un peu tard, mais elle saurait bien rattraper le temps perdu. Déjà, elle avait opéré dans ce sens un travail incommensurable.

Pour le moment, elle s’opiniâtrait à rétablir l’équilibre dans les livres du curé Flavel. Travail ardu et ingrat, le curé persistant quand même à donner plus qu’il ne recevait. Il ne faut pas croire que Marie Calumet ne fût pas cha-