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sa jolie tête blonde toute rutilante de boucles soyeuses lui avaient mérité le doux non d’Ariel ; ce nom devait être remplacé plus tard par celui de Cupido, que lui méritèrent ses prouesses mondaines. Le bel enfant, volontaire, pétulant, espiègle, fut avant tout un enfant gâté.

Il fallut qu’il quittât ces doux loisirs de la famille pour les ennuis de la vie scolaire ; ce fut sur les bancs du collège aristocratique de Harrow qu’il vint s’asseoir. Il eut pour condisciples lord Byron, Hobhouse, sir Robert Peel et plusieurs autres écoliers qui, selon les expressions de Thomas Moore, dans une note des Mémoires de Byron, parlèrent beaucoup et firent beaucoup parler d’eux. Quoique ses aspirations se portassent moins vers les palmes académiques que vers les myrtes de la fashion, ses travaux n’y restèrent pas sans succès ; il y fit ce que l’on