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de saules et de peupliers, et de l’autre, au-dessous du mont Valérien montrant au delà des futaies sa tête guerrière, le bois avec ses belles allées débouchant sur le turf et sa cascade aux roches moussues et aux eaux écumantes.

La ville de Paris a concédé, pendant vingt années, les terrains de ce champ de courses à la Société pour l’encouragement de l’élève des chevaux ; une des clauses de cette concession imposait à cette société l’obligation d’élever, sur les plans et sous la direction de deux architectes de la ville, MM. Davioud et Bailly, des tribunes monumentales dont les devis montaient à 300,000 francs.

La Société a rempli cette obligation avec un empressement et un zèle qui lui ont mérité les suffrages les plus élevés. Ses constructions, dont les lignes, pittoresquement encadrées de massifs de verdure, se découpent sur le fond vaporeux de ce beau site, sont d’un ensemble et d’un effet des plus gracieux. Le centre est occupé par la tribune impériale. Les habiles artistes