Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 239 —
Lorette. — Et quelle page ?
Roland. — Celle du cœur…
Lorette. — Vous êtes d’une audace ! Voilà un sujet que l’on ne doit aborder qu’en tremblant.
Roland. — Nous l’aborderons à deux.
Lorette. — Nous pourrions sur ce sujet ne pas aussi bien nous entendre.
Roland. — Si, plutôt que d’ouvrir les pages de ce livre, je feuilletais celles de votre cœur, qu’y trouverais-je ?
Lorette. — Un sujet d’étude peut-être plus difficile que vos traités, mais d’une grande simplicité pour qui veut comprendre.
Roland. — Trop longtemps j’ai méprisé nos Canadiennes, trop longtemps j’ai été à leur égard d’un scepticisme coupable.
Lorette. — Mon Dieu ! quels grands mots ! et à quel propos ?
Roland. — De vous.
Lorette. — De moi ?