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IX

Dii minores. — Cuvelier. — Boirie, Hector Chaussier. — « Les Mexicains ». — Frédéric du Petit-Méré. — Hapdé. — Un mot cruel. — Alboy. — « Le Juif errant » et « le Jugement der- nier » . — Benjamin Antier. — La première « Auberge des Adrets ». — En onze ans I

LA postérité aiine les simplifications. Elle a résumé l'histoire du mélodrame en cette trinité de Pixe- récourt, Caigniez et Ducange. Ils furent, en effet, les rois du genre, mais à côté d'eux, il y eut quantité de princes marchant sur leurs traces. Dans cette gale- rie, les uns sont des burgraves. Et l'on peut dire de Cuvelier (1) :

Ecoutez, des Silva, C'est l'aîné, c'est l'aïeul, Fancôtre, le grand homme !

Il ne prit, pas trois cents drapeaux, quoiqu'il ait été bon militaire, après avoir été avocat et député de Bou- logiiC à la Fédération de 1790, mais il composa un nombre imposant de drames et de mimodrames et tra- vailla infatigablement pour l'Ambigu et pour le Cir- que-Olympique.

(1) J.-G.-A. Cuvelier de Trye, né en 1766, à Boulogne-sur-Mer, mort à Paris en 1824. Capitaine aux Guides-interprètes pendant le Consulat, sa santé altérée le fit renoncer à la carrière des armes. Sur plusieurs des brochures de ses pièces, il a men- tionné, au-dessous de son nom. son titre d' « Associé correspon- dant de la Société Philotechnique ». Il lut aussi échevelé dans ses romans que dans ses pièces.