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LES BOHÉMIENS


Pour dieu la liberté, pour logis la nature,
Ils vont sans servitude au gré de leur destin,
Pendant que l’émigré vivant de l’incertain,
S’offre au joug étranger en servile pâture.

Paysan, mon ami, du peuple le soutien.
Toi dont l’âme comprend l’âme de tes campagnes,
Aime tes prés ombreux, tes champs et les montagnes
Le plus beau des pays sera toujours le tien !