Page:Gille - La Cithare.djvu/99

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

HYMNE DIONYSIAQUE



 
Je chanterai le dieu ceint du lierre bruyant,
Dionysos, l’éphèbe au cœur de flamme, ayant
Tendu les cordes d’or sur ma cithare creuse :
Ô fils de Sémélé, la divine amoureuse,
Les nymphes de Nysa t’ont bercé sur leur sein
Dans les antres dorés où bourdonnait l’essaim
Des abeilles en feu qu’enivrait ton haleine.
Voluptueux et fier tu grandis, et Silène