Page:Gille - La Cithare.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Sourit au clair miroir qui brille en sa main droite.
Elle s’orne de lierre, et sous sa robe étroite
On devine son corps flexible et gracieux.
L’un des convives s’est dressé, la flamme aux yeux :
Il va pour la saisir ; un autre roule à terre ;
Un troisième veut boire et lève la patère.
Tout s’estompe déjà des blancheurs du matin,
Cependant que, semant au milieu du festin
Sa couronne de fleurs qui glisse et se dénoue,
La joueuse de flûte enfle sa jeune joue.