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II





Qu’il est amer et doux d’aimer ! En son milieu
La nuit est calme et douce, et la rosée en feu
Des étoiles scintille à la voûte azurée.
L’heure s’enfuit hélas ! et la lune empourprée
Derrière les cyprès a disparu, longeant
Les monts où brille encore un sillage d’argent.
Je reste solitaire et triste dans ma couche.
Ô cruelle Cléis ! ta bouche a fui ma bouche