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LES PLAINTES DE SAPPHO



I




Ô Cléis ! attiré par tes charmes subtils,
Mon cœur prisonnier tremble au filet de tes cils.
L’amour qui dompte tout m’oppresse et me torture ;
Je t’aime : Laisse-moi dénouer ta ceinture,
M’enivrer de parfums et contempler encor
Ton corps harmonieux semblable au safran d’or.
Rien ne peut m’apaiser ; ma lèvre n’est point lasse.
Viens ! voici des joyaux et des roses ; enlace