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NARCISSE


 
Les bras repliés sous son cou, Narcisse,
Beau comme l’Amour, charmant et vermeil,
La lèvre entr’ouverte ainsi qu’un calice,
Dans le frais gazon goûte le sommeil.

Un rameau touffu d’ormeau le protège,
Mollement bercé par un souffle, et sur
Son front lumineux plus blanc que la neige,
Promène et ramène une ombre d’azur.