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Et, foulant les trésors des champs et des vergers,
Dans l’écume du vin rougis tes pieds légers.
Dieu des vignes, ô toi qui donnes l’abondance,
Couronné de rameaux, tu conduiras la danse ;
Puis, ayant, au-dessus de tes reins, rejeté
La dépouille du faon rapide et tacheté,
Dans nos jarres d’argile, avec de doux murmures
Tu verseras alors le jus des grappes mûres ;
Et nous tous, entonnant tes chants sur nos tréteaux,
Nous t’offrirons un bouc et de tendres gâteaux.