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tête d’aiguille, l’acte en vers où il est indifférent d’avoir grand’chose à dire, suffisamment entraîné qu’on est vers la quantité par l’enfilade des rimes, le petit acte en vers, creux et pailleté comme un mirliton, me paraît une arme un peu trop puérile à qui rêve de forcer le succès. Trop sûrement, ce hochet au poing, on risque de s’y reprendre à deux fois, comme dit le grand Corneille, « pour se faire connaître », et sans être un Cid ni le faire, un « jeune », de vrai tempérament, doit frapper plus fort son premier coup.

Est-ce timidité, cependant, ou paresse ? Obstinément, les « jeunes » poussent, l’un après l’autre, au début, ce vagissement rhythmique succédané des pleurs du berceau, qui n’intéresse que les mamans et les petites sœurs.

C’est la faute du Passant.