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tant et sonore, chassant l’ennui devant ses paillons et ses fanfares, un exutoire à la glaudissante furie populaire ; et, n’en déplaise aux Spartiates modernes, je crois que la santé des peuples, comme celle des hommes, ne va guère sans rire.

Au reste, ce que j’en dis n’est pas pour exprimer un souci personnel. Le bœuf-gras légendaire m’a comblé pour ma part. J’en ai eu tout mon compte ; mieux encore : je l’ai été.

Adsum ! Ami des bœufs-gras, bœuf-gras moi-même. Je le fus en 1866 ou 67 ; consultez les archives du Carnaval. Je n’en conclurai point, selon le mot du plus aimable des lettrés, que cette prérogative ait le moins du monde « agrandi ma chose ». On le verra tout à l’heure !

En dehors du lustre, au moins momentané, requis des prétendants, l’honneur