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delà des remparts, de l’ennemi, de la saison, de l’angoisse, en des lointains verdoyants, fleuris de ses souvenirs !

Cependant, les jours terribles se suivent. On meurt de faim, on meurt de froid ; on ne se plaint pas. Mais la lutte est terminée : vaine espérance, adieu ! Voici l’armistice, la honte, — ô douleur !

Et voici la Commune !…

Il ne m’appartient pas de préciser le rôle que Vallès a joué dans cette folie effrayante. Je m’en suis peu soucié.

On m’a dit qu’après l’affaire de Châtillon, la mort de Duval, il avait protégé de la foule, sauvé les gendarmes qu’on ramenait prisonniers. Je sais qu’il a été condamné, surtout pour une phrase qu’il n’a ni conseillée ni écrite ; puis encore, une farce au ministère