si différents, sont demeurés pour moi l’objet d’une égale et tendre admiration.
Vallès vint loger, rue d’Assas, en la maison de briques dont j’ai parlé déjà, où se sont écoulées les heures de ma vie les meilleures ; c’est là que j’ai pu apprécier ce poète, ce rêveur sensible et vaillant, avec sa belle verve éternelle, son intarissable gaieté.
Pour la première fois, en ce moment, paraissait la Rue, son journal, qu’il a refait et refera, toujours sous ce titre : la Rue, qui lui est cher : — une feuille fantaisiste plus fournie d’audace et d’humour que de numéraire. Aussi bien la cuisine en était-elle curieuse à observer, chez Cadart d’abord, dans les salles d’exposition ; plus tard, rue Drouot, dans le fond d’une arrière-boutique abandonnée.