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les bureaux de rédaction du Hanneton ou d’autres feuilles de cette valeur, et y laissant gratis le « fruit de sa veine ».

Pas d’autre souci. La médecine, qui lui avait servi de prétexte à gagner Paris, était depuis longtemps délaissée. Sa mère, veuve, lui servait une petite pension. Ses goûts étaient sobres. Je crois qu’il était heureux. Sa mère mourut.

Du mince héritage qui lui revint, — une quinzaine de mille francs, — il confia la presque totalité à son ami Victor Azam qui depuis… mais qu’importe ? — à son éditeur et ami Victor Azam qui, lancé à la Bourse, devait amplement et rapidement faire fructifier le magot. On ignora toujours le détail des opérations triomphantes qui s’ensuivirent ; ce qui est certain, c’est que Victor Azam ne rendit à son ami et collaborateur que les coquilles… des typographes de son imprimerie.