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tin, avec une voiture. Le soir, à huit heures, j’étais à Paris ; je couchai chez moi.

Comment se fait-il qu’après avoir repris mon train habituel, déjeuné chez Brébant, dîné chez Marguerite, je fus accosté, dans la rue, par des individus qui me menèrent à la préfecture ? Là encore je fus enfermé pendant une heure en cellule, puis je vis M. Macé, qui me causa familièrement, et me parut un homme intelligent et agréable.

Vers minuit, autre fiacre. Cette fois, on me dépose à Ville-Évrard, un asile de gâteux. Vingt-quatre heures. De Ville-Évrard à Sainte-Anne. Encore vingt-quatre heures. Et enfin, en m’annonçant la liberté, dernière voiture, qui me conduit à Charenton, qu’on appelle Saint-Maurice, par euphémisme sans doute.

Cette bâtisse, divisée en cinq ou six ailes