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— Pardonnez-moi, monsieur, fit-il, en me reconduisant sur le carré, je n’avais pas osé vous dire…, vous n’auriez pas voulu tirer le portrait…, voilà déjà bien du temps que je ne travaille pas…

— Ne parlons pas de cela, lui dis-je ; plus tard… c’est bon… au revoir, monsieur.

Je retrouvai le jour et la respiration dans la rue.

Et au bain froid, tout de suite ! Jamais je n’ai été déshabillé plus vite. Je grimpai l’échelle, et… une… deux… trois… pouf ! Du haut de la girafe, mon cher ! Ah ! l’eau était bonne !

Aujourd’hui encore, ces pauvres têtes mortes me reviennent en mémoire et je les vois grimacer parfois sous le crayon, dans la bouffissure des heureux, des puissants du jour, de ceux que je dessine à cette heure.