Page:Gill - Vingt années de Paris, 1883.djvu/183

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


GUSTAVE COURBET


Les farouches taureaux, dans les vallons du Doubs,
Quand ils le voient passer, jalousent ses épaules
Comme un Turc il est fort, et comme un agneau, doux.
Son nom, caché longtemps, a volé jusqu’aux pôles.

C’est le peintre, le vrai, des vallons et des bois,
Des chevreuils et des bœufs égarés dans les plaines,
Des femmes en chansons laissant mourir leurs voix,
Et des curés béats aux immenses bedaines.

E. Vermesch.



Ces vers, dont l’encens parut fade à Courbet, me sont revenus au souvenir, l’autre jour, en visitant les salles d’exposition de l’Impressionnisme, une école dont chaque adepte, tour à tour, aussitôt qu’il parvient à forcer la porte du