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daleuses, n’a-t-il pas réussi encore à les imposer, car on a saisi ses meubles avant-hier. Je le tiens de mon huissier qui venait d’instrumenter en personne.

Aussitôt je me suis dit : c’est le moment ; voici un gaillard à qui la Providence vient d’enseigner à propos la modestie. Tâtons-le. Et je l’ai fait venir. P’fft !

— Mon garçon, lui ai-je dit, vous n’êtes pas heureux, — ma femme me poussait le coude, mais Mme Basculard n’entend rien aux affaires, — mon garçon, vous n’êtes pas heureux, soyez raisonnable.

Il me fait un prix, je lui en ai dit un autre ; nous avons coupé la poire en deux, et hier, j’ai posé pour la première fois dans son atelier.

Nous commençons par chercher la pose.

Je voulais une pose qui fût digne de moi, p’fft !… Je dis à l’artiste :