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voit qu’il s’en peut rencontrer de plus vulgaires.

Revenons au 18 mars.

Assurément, je ne vais pas refaire l’historique ressassé du premier jour de la Commune ; il y en aurait bon besoin cependant, l’impartialité m’ayant paru étrangère à tous les récits que j’en ai lus. Seul, Édouard Lockroy s’est trouvé d’accord avec mon impression. Il raconte une sorte de fête, une procession populaire en armes, un défilé, des mouvements de bataillons très calmes, très joyeux en plein soleil rayonnant qu’il faisait ce jour-là, une grimpée serpentante de baïonnettes sur la butte, une prise de possession illusoire du sol familier, du grand air et de la liberté.

Je voudrais dire, au surplus, ce qu’il m’a