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— J’en aurais besoin. Procurez-vous en un double.

— Mais pour cela, il faut du temps… je suis perdu !

— Apportez-moi votre congé… vers quatre heures. Bonsoir, monsieur.

Me voilà reparti. Mon congé, il me faut l’aller redemander au ministère de la guerre :

— Cocher, au Gros-Caillou ! — J’arrive ; j’attends : les heures s’écoulent… Enfin, on me le donné, ce congé qui ne fait mention d’aucun crime, d’aucun châtiment. — Cocher, à la Préfecture ! brûlez le pavé ! — Sauvé, mon Dieu ! j’arrive, il est juste quatre heures, l’heure prescrite… M. le préfet de police est parti depuis longtemps.

J’entre dans des bureaux, je force des consignes. Des aides de camp du chef, des