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Les dégoûts convulsés en mortelles nausées.
Les artères figeant leur sang désespéré,
Toute la chair croulant en cendres écrasées,
Alors, ô noble cœur, cœur à jamais sacré,
 
Dans la royauté des hautes souffrances, daigne,
Daigne te souvenir des lèvres qui voudraient
Rafraîchir de baisers plaintifs ton front qui saigne,
Des yeux, pleins de tes yeux brisés, qui laveraient

Du fleuve de leurs pleurs tes béantes blessures
Et des mains qui sauront, comme un prêtre, élever
Ton visage hostial sur les races futures,
Que ton sang rédempteur va bientôt abreuver ;

Souviens-toi de cette âme à ton âme asservie
Par ta bouche sans plainte et par ta charité ;
Souviens-toi, souviens-toi, doux maître de ma vie,
De ma fidélité — dans ton éternité !