Page:Gilkin - La Nuit, 1897.djvu/26

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Puis, repus de poisons, loin des lieux habités,
Ils cherchent pour mourir les hauts monts solitaires.
— Les poètes aussi, pareils aux stercoraires,
Mangent les excréments des boueuses cités.

Les intestins chargés de pourriture humaine,
Dont le venin leur brûle et leur corrompt le sang,
Sur leurs Himalayas ils crèvent en poussant
Un effroyable cri de douleur et de haine.