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La terre en est tout arrosée,
Et sous ta bêche, par moments,
Se brisent de blancs ossements
Croulant dans la fosse creusée.

L’Amour travaille pour la Mort.
En vain, sans repos, il engendre,
Dans la tombe tout doit descendre
Comme de la tombe tout sort.

Et jamais sous les cieux moroses
Ne cessent tes labeurs divers,
Ferment divin de l’univers,
Ô Siva couronné de roses !