Page:Gilkin - La Nuit, 1897.djvu/152

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Sans répit l’arrêt s’exécute :
Le Deuil, la Ruine et la Mort
Mènent sûrement à leur chute
Le plus superbe et le plus fort.

Ô ma pernicieuse étoile,
Funeste jeteuse de sorts,
Ta flamme froide me dévoile
Le mystère de mes remords ;

Et seul je sais quelles victimes
Frappa mon tribunal secret
Et quels désastres et quels crimes
Font mon incurable regret.

Puissé-je par ma patience
Anéantir tes tristes dons
Et sur l’injure et sur l’offense
Verser la paix de mes pardons.