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II


Tout à coup, comme en la tourmente,
Passe un cri d’oiseau sur les flots,
Sur la houle de mes sanglots
Ta voix souffrante se lamente.

Tu dis : « Les divins paradis
« Sont à jamais perdus pour l’âme
« Qui les nie et qui les diffame ;
« Les cœurs curieux sont maudits.

« Ta vie est désormais flétrie :
« Tu perds tout espoir pour avoir
« Vu ce qu’il ne fallait point voir,
« Et pour toi la terre est pourrie.

« L’envers des choses est affreux ?
« Pourquoi chercher l’envers des choses ?
« Il suffit d’adorer les roses
« Et le soleil pour être heureux.