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Tu disois cependant, anarchique Insulaire ;
environné des mers, Seul, je ſuis né leur Roi ;
L’orgueil des Nations s’abaisse avec effroi
Sous mon trident héréditaire ;
Les Français sont ma proie ; ils n’affranchiront pas
Les humbles pavillons que mon mépris leur laisse,
Déjà vaincus de leur molesse
Et du seul souvenir de nos derniers combats.





De tes Chefs dédaigneux, l’espérance insensée
D’avance publioit nos vaisseaux prisonniers,
Et Londres attendoit nos plus braves Guerriers
Qu’ils enchaînoient dans leur pensée :

    devoir l’accepter ; il a profité de l’obscurité de la nuit pour faire sa retraite, en cachant soigneusement ses feux, tandis que tous les vaisseaux de l’Armée du Roi portoient les leurs, &c. Gazette de France, du Lundi 28 Août 1778