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Qui donc sait, en dehors de moi, ce que c’est qu’Ariane !

Nietzsche.

C’est ainsi que, pour n’en être plus gêné, on a enfermé les mythes grecs dans le vestiaire aux défroques, d’où ne les sort quelque poète, que pour habiller quelque vieille pensée trop décrépite pour oser se promener nue. Pour moi ces fables sont vivantes. Je m’inquiète assez peu de savoir comment ces mythes se sont formés, leur origine, et j’abandonne aux philologues l’ombre où s’enfonce et se perd leur passé. J’abandonne aux historiens de la littérature l’usage que