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III

Mercredi,


Encore un attentat à la pudeur ; commis sur la personne de sa fille par un journalier de Barentin, père de cinq enfants dont l’aîné a douze ans. On demande le huis clos.

Lorsque le public fut de nouveau admis dans la salle, une rumeur d’indignation accueillit la décision du jury et son désir de reconnaître des circonstances atténuantes.

Je fus assez surpris pour ma part (et déjà je l’avais été dans les précédentes affaires de cette nature) de voir la modération qu’apportaient ici la plupart des jurés. L’on fit valoir, dans la salle de délibération, que l’attentat avait été commis sans violences ; enfin et surtout le grand désir que manifestait inconsciemment la femme de l’accusé de se débarrasser de son mari, la passion qu’elle ne put