aucun dictionnaire, ni même dans l’énorme Biographie Universelle en 52 volumes, à quelque nom que je regarde, je ne parviens à trouver la moindre indication sur l’origine maternelle d’aucun grand homme, d’aucun héros. J’y reviendrai.
Mon arrière-grand-père Rondeaux de Montbray, conseiller, comme son père, à la Cour des Comptes, dont le bel hôtel existait encore sur la place Notre-Dame, en face de la cathédrale — était maire de Rouen en 1789. En 93 il fut incarcéré à Saint-Yon avec M. d’Herbouville, et M. de Fontenay, qu’on tenait pour plus avancé, le remplaça. Sorti de prison, il se retira à Louviers. C’est là, je crois, qu’il se remaria.[1] Il avait eu deux enfants d’un premier lit ; et jusqu’alors la famille Rondeaux avait toute été catholique ; mais, en secondes noces, Rondeaux de Montbray épousa une protestante, Mademoiselle Dufour, qui lui donna encore trois enfants,
- ↑ Je tiens ces renseignements et ceux qui suivent, de ma tante Henri Rondeaux et les écrivis sous sa dictée, à Cuverville, lors du dernier séjour qu’elle y fit. Je donne, en appendice à ce volume, une lettre de mon cousin Maurice Démarest qui relève dans mon récit quelques erreurs.