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Westphal, à propos de la parole du Christ : Signum non dabitur ei, nisi signum Jonæ prophetæ, — cette note : » … Jésus renvoie les pharisiens de sa génération, orgueilleux et méprisants, au « signe de Jonas », c’est-à-dire à la leçon que nous donne à tous l’histoire de ce serviteur infidèle, ramené au devoir par le châtiment, et témoin confondu de la rentrée en grâce d’une cité condamnée. » — Cela est proprement bouffon.

Le miracle de Jonas, — il n’y a pas à barguigner, — c’est Jonas sortant vivant de la baleine après y être