Page:Gide - Les Poésies d’André Walter, 1922.djvu/39

Cette page a été validée par deux contributeurs.



XVIII
LANDE DOUBLE


Ton âme aimera son reflet dans les glaces ;
Elle croira qu’elle voit quelqu’un d’autre.



Cette lande de bruyère rose
Où nous étions venus nous asseoir, —
Cette lande se métamorphose
Sous les obliques rayons du soir ;