Page:Gide - Les Faux-monnayeurs.djvu/327

Cette page a été validée par deux contributeurs.

lui dis-je, il n’avait plus que faire ; mais il ne consentit pas à me les laisser.

« — Vous n’avez plus de crainte à avoir. Ce que je n’ai pas fait ce jour-là, je sais que je ne pourrai jamais le faire. Mais ils sont le seul souvenir qui me reste à présent de mon frère, et j’ai besoin qu’ils me rappellent également que je ne suis qu’un jouet entre les mains de Dieu. »