par cette connexion indéfinissable, où plus de créancier et plus de débiteur, ― par cette association du mot et de l’idée ; du corps et de l’âme; de Dieu et de toute apparence.
... Une émotion naît. Comment ? ― peu importe ; il suffit qu’elle soit. L’être chez elle comme chez tous est le besoin même de se manifester. Me comprendrez-vous si je dis que le manifeste vaut l’émotion intégralement ? Il y a là une sorte d’algèbre esthétique ; émotion et manifeste forment équation ; l’un est l’équivalent de l’autre. Qui dit émotion dira donc paysage ; et qui lit paysage devra donc connaître émotion. (Ou tant pis.)
Une émotion naît… non, elle est. Elle est depuis aussi longtemps que toutes choses qui la manifestent. Sa vie mystique à elle se passe à être consentie par les hommes (au moins par les hommes). ― sa vie, dis-je ; est le besoin même de se manifester. Elle traversera pour parvenir à nous bien des mondes ― et