que son ami T…, qu’il choisissait pour compagnon de route, l’attendait ; aussi m’apparut-il nettement que ce revirement subit n’était point sans rapport avec la scène que je venais de surprendre. Une grande indignation me souleva d’abord, mais craignant, si je m’y laissais aller, que mon fils ne se fermât à moi définitivement, craignant aussi d’avoir à regretter des paroles trop vives, je fis un grand effort sur moi-même et du ton le plus naturel que je pus :
— Je croyais que T… comptait sur toi, lui dis-je.
— Oh ! reprit-il, il n’y comptait pas absolument, et du reste, il ne sera pas en peine de me remplacer. Je me repose aussi bien ici que dans l’Oberland et je crois vraiment que je peux employer mon temps mieux qu’à courir les montagnes.
— Enfin, dis-je, tu as trouvé ici de quoi t’occuper ?
Il me regarda, percevant dans le ton