celle-ci ses leçons, voyant son esprit tout distrait par la moindre mouche qui vole, je pensais : « Tout de même, comme elle m’écouterait mieux, si seulement elle n’y voyait pas ! »
Il va sans dire que Gertrude était très avide de lectures ; mais, soucieux d’accompagner le plus possible sa pensée, je préférais qu’elle ne lût pas beaucoup — ou du moins pas beaucoup sans moi — et principalement la Bible, ce qui peut paraître bien étrange pour un protestant. Je m’expliquerai là-dessus ; mais, avant que d’aborder une question si importante, je veux relater un petit fait qui a rapport à la musique et qu’il faut situer, autant qu’il m’en souvient, peu de temps après le concert de Neuchâtel.
Oui, ce concert avait eu lieu, je crois, trois semaines avant les vacances d’été qui ramenèrent Jacques près de nous. Entre temps il m’était arrivé plus d’une fois d’asseoir Gertrude devant le petit