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et plus volontiers la beauté, l’aisance et l’harmonie que le désordre et le péché qui partout ternissent, avilissent, tachent et déchirent ce monde et sur quoi nous renseignent et tout à la fois nous aident à contribuer nos cinq sens. De sorte que, plus volontiers, je ferais suivre le « Fortunatos nimium » de Virgile, de « si sua mala nescient », que du « si sua bona norint » qu’on nous enseigne : Combien heureux les hommes, s’ils pouvaient ignorer le mal !

Puis il me parla d’un conte de Dickens, qu’il croit avoir été directement inspiré par l’exemple de Laura Bridgeman et qu’il promit de m’envoyer aussitôt. Et quatre jours après je reçus en effet Le Grillon du Foyer, que je lus avec un vif plaisir. C’est l’histoire un peu longue, mais pathétique par instants, d’une jeune aveugle que son père, pauvre fabricant de jouets, entretient dans l’illusion du confort, de la richesse et du bonheur ; mensonge que l’art de Dickens s’évertue à faire passer pour pieux, mais