insuffisamment à mon gré), emmenèrent les deux petits. Puis, comme ma femme restait encore interdite et un peu exaspérée, me semblait-il, par la présence de l’intruse :
— Tu peux parler devant elle, ajoutai-je ; la pauvre enfant ne comprend pas.
Alors Amélie commença de protester que certainement elle n’avait rien à me dire, — ce qui est le prélude habituel des plus longues explications, — et qu’elle n’avait qu’à se soumettre comme toujours à ce que je pouvais inventer de moins pratique et de plus contraire à l’usage et au bon sens. J’ai déjà écrit que je n’étais nullement fixé sur ce que je comptais faire de cette enfant. Je n’avais pas encore entrevu, ou que très vaguement, la possibilité de l’installer à notre foyer et je puis presque dire que c’est Amélie qui d’abord m’en suggéra l’idée lorsqu’elle me demanda si je pensais que nous n’étions pas « déjà assez dans la maison ». Puis elle déclara