lire, des passages de la Bible que je ne connaissais pas encore, que vous ne m’aviez jamais lus. Je me souviens d’un verset de saint Paul, que je me suis répété tout un jour : « Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus. »
Elle parlait dans un état d’exaltation extrême, à voix très haute et cria presque ces derniers mots, de sorte que je fus gêné à l’idée qu’on la pourrait entendre du dehors ; puis elle referma les yeux et répéta, comme pour elle-même, ces derniers mots dans un murmure :
— « Le péché reprit vie — et moi je mourus. »
Je frissonnai, le cœur glacé d’une sorte de terreur. Je voulus détourner sa pensée.
— Qui t’a lu ces versets ? demandai-je.
— C’est Jacques, dit-elle en rouvrant les yeux et en me regardant fixement. Vous saviez qu’il s’est converti ?