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En vain je cherchais à biaiser ; mon cœur battait la retraite de mes arguments en déroute. Éperdument je m’écriai :
— Gertrude… tu penses que ton amour est coupable ?
Elle rectifia :
— Que notre amour… Je me dis que je devrais le penser.
— Et alors ?…
Je surpris comme une supplication dans ma voix, tandis que, sans reprendre haleine, elle achevait :
— Mais que je ne peux pas cesser de vous aimer.
Tout cela se passait hier. J’hésitais d’abord à l’écrire… Je ne sais plus comment s’acheva la promenade. Nous marchions à pas précipités, comme pour fuir, et je tenais son bras étroitement serré contre moi. Mon âme avait à ce point quitté mon corps — il me semblait que le moindre caillou sur la route nous eût fait tous deux rouler à terre.